C’est le Trésor qui le clame dans une de ses études : une simplification du bulletin de paie pourrait faire baisser le chômage ! En distinguant les cotisations contributives (c’est-à-dire celles dont l’assuré bénéficie, et qui financent notamment les retraites et le risque emploi) et non contributives (assurance maladie et prestations familiales notamment), les pouvoirs publics provoqueraient une augmentation de l’offre de travail.
Dans cette étude, les cotisations contributives sont considérées comme un revenu différé ou une assurance obligatoire. Le raisonnement des auteurs est donc que, si l’on remplace sur la feuille de paie la distinction entre cotisations patronales et salariales par les contributions contributives d’une part et non contributives d’autre part, on permet aux employés de percevoir les droits auxquels ouvre leur salaire.
Pas sûr que cela contribue à diminuer le chômage de masse dont souffre le pays depuis des décennies…
Il est vrai en revanche que la simplification de la feuille de paie allège les procédures des direction RH, mais à ce compte, c’est sans aucun doute la dématérialisation du bulletin de paie qui contribue le plus à augmenter la productivité des services et la satisfaction des employés. A condition bien entendu de choisir une solution simple à mettre en œuvre, pratique, et à un coût raisonnable. A ce titre, le témoignage suivant pourrait vous intéresser.
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